Les signes de peur
Les signes les plus courants sont l' augmentation du rythme cardiaque et respiratoire, tremblements musculaires, mais aussi des phénomènes digestifs tels que défécation ainsi que l’émission intempestive d’urine. Le chat se mettra dans une attitude d’évitement, replié sur lui-même avec les oreilles rabattues et la queue glissée sous le corps ou au contraire tentera de fuir.
Certains chats peuvent se montrer agressifs si le danger persiste et à laquelle il ne peut apporté de réponse.
Et enfin la phobie, qui est une réponse d’intensité excessive à un stimulus : bruit, odeur, lieu...
L’origine des troubles
Les étrangers, d’autres animaux, des bruits plus ou moins intenses comme le tonnerre ou simplement l’ascenseur de l’immeuble, le vent, la pluie, enfin presque tout peut être cause de réactions plus ou moins intenses chez le chat.
Certains chats sont plus sensibles que d’autres… et à des stimuli d’origine et d’intensité différentes.
à quoi peut conduire l’anxiété ?
Lorsqu'il y a danger et que le chat ne peut trouver une réponse, un certain nombre de signes physiques peuvent être notés : troubles fécaux avec des selles souvent molles, léchage intensif, le chat se lèche le dos, ou une patte.
Comment traiter un trouble déjà installé ?
C’est au stade du chaton qu’il est important de mettre en place une socialisation adaptée de votre compagnon : l’agencement du lieu de vie afin qu'il est la possibilité de se cacher, de se mettre en hauteur pour observer, de séparer les aires de vie, de couchage et des litières dans le cas de cohabitation entre plusieurs chats.
Il est important aussi de le mettre en contacts avec les étrangers, afin d’éviter les phobies sociales entrainant un évitement systématique. Il faut donc éviter de se montrer angoissé soi-même, de montrer de la peur, de la frustration ou de la colère car le chat est réceptif. Le chat encore plus que le chien est très sensible à la punition d’un comportement indésirable et pourra concevoir de la peur à votre égard.
Comment éviter ces troubles ?
Des tranquillisants doux, des diffuseurs d’hormones d’apaisement, de compléments alimentaires ou d'aliments diététiques, des jeux et des techniques pour changer son comportement. Pour cela, le principe consiste à atténuer au maximum le stress que le stimulus incriminé engendre. On pourra chercher à distraire le chat, ou à l’exposer à des niveaux de stimulus plus doux pour le rassurer par un ton de voix apaisant et un contact agréable.
D'autres troubles également peuvent apparaitre comme des manifestations urinaires, avec des cystites conduisant à des émissions d’urines en dehors de la litière et un bouchon peut se former dans les voies urinaires, empêchant ainsi le chat d’uriner. Ce dernier cas est extrêmement grave et constitue une urgence vétérinaire.